A l'occasion des " Semaines de la maternelle ", voici un diaporama pour les parents.
Que chacun prenne son envol. Confiance.
L’école construit autour des élèves un cadre intellectuel, émotionnel et matériel propice aux apprentissages leur permettant de donner le meilleur d’eux-mêmes.
Une école qui « veille bien » sur les enfants, les sécurise, une école attentive à leurs progrès comme à leurs difficultés.
6 mots à décliner et débattre
L’école construit des rapports de confiance entre adultes, entre élèves, entre adultes et élèves, au cœur de la professionnalité des acteurs, dans l’acte d’enseigner au sein des classes.
Une confiance mutuelle est instaurée. Les instructions officielles vont dans le sens de la co-éducation famille-école.
Le statut de l’erreur : la considérer comme une alliée indispensable du processus d’apprentissage. Pas de compétition.
Le projet d’école vise le bien-être des élèves et un bon climat scolaire dans une approche globale et cohérente des besoins des élèves en tant qu’enfants.
Le bien-être de chacun passe par un climat scolaire apaisé, serein, exigeant et explicite.
L’implication de tous les personnels de l’école ainsi que l’attention portée à l’organisation des locaux et à la qualité du cadre de vie sont autant de moyens pour y parvenir.
Le climat scolaire est assuré dans un cadre ritualisé, rassurant et confortable pour toute la communauté éducative, il favorise les apprentissages scolaires des enfants.
La construction des savoirs et leur questionnement. Un enfant autonome est dans le désir. On le voit s’épanouir intellectuellement. L’enfant se sent assez en sécurité pour développer sa façon de penser, tenter de nouvelles expériences, tâtonner en partant de ses propres interrogations. Ouvrir l’enfant à la curiosité sur le monde qui l'entoure.
Le travail en classe permet de développer des relations interpersonnelles, un sentiment d’appartenance au groupe, où chacun a sa place singulière.
Le temps laissé à chacun pour progresser selon ses besoins, mais aussi ses projets.
L’hétérogénéité de la classe est une richesse, “ Voilà, voilà, là j’écris ! “
Protéger et contenir / Education bienveillante et autorité.
Contenir avec bienveillance pour protéger.
L’enseignant est garant du bien-être des enfants dans un groupe classe et assure leur sécurité physique et affective. La liberté de l’enfant est limitée par l’intérêt collectif.
Les enseignants ne l’abandonne pas, ils restent en relation avec lui.
Les psychologues insistent sur l'importance du « non » de l'adulte, structurant, qui permet à l'enfant de se situer dans le monde physique et social (pour savoir ce qui est dangereux, souhaitable ou convenu comme comportement dans une situation).
Toutes les classes respectent le principe de l’hétérogénéité.
L’hétérogénéité des élèves est au cœur du système éducatif.
La diversité des élèves aux aptitudes sociales et scolaires nécessairement différentes constitue la norme au sein d’une classe.
La classe est mobilisée sur des objectifs communs. La réalisation de projets collectifs donnent à l’enfant le sentiment d’être quelqu’un qui apporte à la collectivité et à lui-même. Un statut de producteur, de créateur, de chercheur.
"Construction d'une parité d'estime : l'enseignant doit gagner l'estime, la confiance des parents et pour cela il faut se connaître, dialoguer. Il faut aider les parents à s'approprier les codes de l'école et aider aussi l'école à comprendre les codes de la famille. Une confiance mutuelle instaurée."
J'observe et je remarque que A. dessine en 2 temps avec méthode. A. prend un crayon dans le pot, trace une ligne sur sa feuille de papier. Ensuite il range soigneusement le crayon, en l'alignant à coté des autres. A. est très concentré pour aligner ses crayons. Il a autant de plaisir à dessiner qu'à ranger ses outils. Ces crayons sont courts, avec une grosse mine grasse, un format bien adapté aux petites mains des élèves.
Chaque élève apprend dans le respect de son rythme dans un cadre collectif et rigoureux.
L’observation de l’élève est une phase indispensable et préalable à l’organisation de son accompagnement.
L’erreur est considérée comme une étape de l’apprentissage, nécessaire et source d’enseignements pour tous.
Les erreurs de nos élèves sont considérées comme des expériences et non comme des fautes que ce soit dans l’appréciation de leur travail ou dans celle de leur comportement.
L’apprentissage n’est pas un processus linéaire. Il passe par essais, tâtonnements, erreurs, échecs… Il y a pour les élèves un droit à l’erreur qui est reconnu et pris en compte. Le travail sur l’erreur permet d’instaurer un climat de confiance dans lequel l’erreur n’est plus stigmatisée mais devient un matériau collectif pour la construction du savoir. Pour l’enseignant, l’exploitation de l’erreur est un instrument de régulation pédagogique. Elle permet de découvrir les démarches d’apprentissage des élèves, d’identifier leurs besoins, de différencier les approches pédagogiques, de les évaluer avec pertinence.
Les modes d’évaluation valorisent l’investissement, le travail et les progrès des élèves.
Une évaluation qui reconnaît l’investissement de l’élève dans son travail et ses progrès est source de motivation.
L’évaluation est une démarche qui s’inscrit dans le parcours individualisé de l’élève. Elle le positionne dans une logique de progression.
Evaluation positive
- Elle mesure les acquis avant de mesurer des manques
- Elle mesure des productions. Les enseignants sont conscients de son retentissement sur la personne et sur l’estime de soi.