Projet cabane :
Les élèves ont préparé la veille les feuilles à poser, tresser, glisser ... un peu comme la technique des pygmées observée dans une vidéo documentaire.
Les adultes ont découpé le canson de couleur. Les enfants ont collé les feuilles.
Richard a apporté des bâtons de châtaigniers qu'il a coupé dans les bois. Il est allé ensuite cueillir un fagot de brins de saule sauvage, l'osier, au bord d'une rivière.
Pour préparer la matinée, l'artiste a monté la structure de bâtons à l'avance, pour tresser l'osier devant les enfants.
ses outils : des sécateurs, une pince coupante
Le diaporama autour de l'habitat a été à nouveau visionné en début de matinée.
Nid, terrier, grotte, termitière, cocon, igloo, hutte, case ... et enfin tipi. )
"Le tipi, c'est pointu comme un chapeau de fée. "
" Les bâtons sortent du tissu. "
" Le tissu ou les pièces de cuir, c'est pour se protéger de la pluie, du froid, du vent, du regard ..."
" On va faire un petit coin de tipi pour la bibliothèque de la classe. "
Il montre les branches de saules. Il fait comparer les brins avec et sans écorce. Il explique que des osiériculteurs cultivent et fournissent l'osier.
Les enfants manipulent et tentent d'enlever l'écorce.
" Ca sent la noisette pas mûre ! " commente la grand-mère de S. venue nous aider.
Ce matin, il est enveloppé dans du plastique pour ne pas sécher.
Richard commence à tresser deux étages de brins d'osier sur la structure.
Tout est un peu chamboulé dans la classe : le temps, l'espace, les meubles, le matériel.
Richard , artiste, nous dit :
" C'est bien les-pas-comme-d'habitude . "
Dans une expérience comme celle-ci, pour des petits enfants, c'est l'occasion de rentrer en mémoire des odeurs, des sons, des gestes, un souvenir collectif.
Les élèves avec l'aide de l'adulte glissent ensuite le brin d'osier dans les deux trous de la feuille de papier, puis placent et composent sur la structure ...
Voici notre bibliotipi !
